lundi 27 juillet 2009

Sala Al Jadida New Residential Project development Al Khayr

Hall, 1 salon, 2 chambres, cuisine, salle de bains, buanderie.
Prix: 200 000 dirhams
Des fonds supplémentaires à hauteur de 100% du prix de vente du logement; - Provision pour des taux très avantageux; - Une période de remboursement allant jusqu'à 25 ans; - Le montant des avances est ajusté en fonction du revenu des acheteurs; - Une transparence totale: le prix de vente correspond exactement à celles contenues dans le contrat.
- Site web:
http://www.groupeaddoha.com/
- Phone: +212 22 67 99 00
- Call Center: +212 22 34 34 35
- Fax: +212 22 35 17 63

- Promoteur immobilier : DOUJA PROMOTION GROUPE ADDOHA
- Etat du projet : Projets en cours de réalisation et de commercialisation
- Nombre de logements : 2700
- Adresse: Km 7, Route de Rabat (Ain Sebaa) - Casablanca





Par Med.Yassine

Appartement meublé à louer à sala aljadida

Location appartement meublé à Sala Al Jadida (Rabat) A louer pour courte durée un appart meublé de 74 m² au 4ème étage dans une belle résidence à Sala Aljadida à 15 minute du centre ville de rabat. Ensoleillée toute la journée avec une vue panoramique sur des fermes agricoles et la forêt de maâmoura. Equipement : Frigo, Micro-onde, Machine à laver, TV, récepteur satellite, lecteur DVD, chaine HI-FI, connexion internet…… Agencement : Cuisine, chambre à coucher, salon européen, salon marocain, Salle de bain avec lavabo et WC Proximité : 15 mn du centre ville, 10 mn d’hyper marché marjane, 2 mn de l’axe autoroutier casablanca-kenitra-fes, 3 min du nouveau projet Technopolis de rabat, à 8 min de l’aéroport de Rabat-salé. Pour plus de détail appeler moi au
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Citoyen_du_monde_@hotmail.fr




















mardi 21 juillet 2009

L'ouverture Label'Vie


L'ouverture du marché a été excellente et la ville Label'Vie Tout progrès
significatif pour la ville et de l'intérêt dans les projets de la richesse à
venir et de voir pourquoi il a été solide et à venir est devenu célèbre en
grande partie de ce qui est dit à propos de...

samedi 18 juillet 2009

Bayti Rabat / Sala Al Jadida


Construite sur le plateau
dominant la vallée de la rivière Bouregreg, à 10 minutes du centre ville de
Rabat et à proximité

de la forêt MAAMORA, SALA AL
JADIDA offre des environnements agréables pour l'habitat, le travail et la
détente.




Sala Image 1 Sala Image 2

Sala Image 3 Sala Image 4


Sala Image 5 Sala Image 6

Tramway de Rabat : la vérité


Qu’est ce qui se trame à Rabat ?

Les travaux du tramway prennent de plus en plus
d’ampleur dans la capitale. Gros plan sur un ambitieux
chantier qui ralentit toute une ville.




Dans les
opérations de lifting il existe une phase déplaisante. Rabat
ne déroge pas à la règle. Les premiers coups de pioche pour
la réalisation du tramway ont eu lieu le 23 décembre 2007.
Dix-huit mois après, habitants, commerçants et surtout
automobilistes subissent quotidiennement des bouleversements
inhabituels dans une ville pourtant réputée pour son calme
et sa fluidité. «Pour un trajet qui prend normalement un
quart d’heure, on peut mettre jusqu’à une heure et demie
pendant les heures de pointe», constate Ahmad Ouchibou,
secrétaire général du syndicat des employés du transport
urbain de Rabat. Et comme un malheur n’arrive jamais seul,
les horaires d’autobus ne sont pas respectés. Dans certaines
zones comme l’avenue de France, la moitié de la voierie a
été condamnée pour le passage du tram, au détriment des
automobilistes qui ne disposent plus que d’une allée très
étroite pour circuler. Loubna Boutaleb, directrice du projet
de tramway, explique que l’installation des rails par
l’avenue en question se justifie parce que «c’est l’axe
principal de l’Agdal qui est un quartier commercial
important.» Elle souligne
également que «cette avenue permet aussi d’aller vers les
universités» et qu’il y avait déjà des congestions sur cet
axe à cause des autobus. Le regard de Yassir Aziz,
architecte urbaniste, est complémentaire : «La rentabilité
du projet à également été pensée. On ne peut pas faire
passer le tramway uniquement par les grands axes. Il faut
faire venir le tramway aux citoyens et non pas le
contraire», indique ce dernier, qui a collaboré avec
l’agence du Bouregreg, en charge de ce projet qui s’élève à
quatre milliards de dirhams. Et de trancher : «J’estime que
le tracé du tramway est tout de même bien étudié. Il y a
deux ou trois petits tronçons noirs qui auraient peut-être
mérité d’être étudiés un peu plus dans le fond». Dans le cas
où une voiture tombe en panne dans une allée à sens unique
(chose qui est déjà arrivée et qui a provoqué des
embouteillages), quelle est l’issue possible ? «Si la
municipalité met les moyens nécessaires pour pallier ce
genre d’incidents on va se retrouver dans les problèmes
banals d’une mégapole comme celle de Paris», rassure Yassir
Aziz. «Il existe de petites voies dans le Marais qui ne font
passer qu’une seule voiture et on n’a jamais évoqué de
problèmes de panne. Il ne faut pas dramatiser les faits».


Automobilistes pénalisés

Toute comparaison faite, le tramway n’est pas un moyen de
locomotion anodin. En reliant Salé à Rabat, il


bouleverse complètement la stratégie du transport public.
Initiative royale mise en place par un groupe de réflexion
présidé par le conseiller du roi Meziane Belfkih en 2002, le
tram est censé réorganiser l’ensemble des autres modes de
transport. Les responsables du projet ne le cachent pas, il
pénalise les automobilistes. Et ce n’est que le début. «Des
parkings seront mis en place pour que les gens puissent
stationner leurs voitures et poursuivre leur trajet en
tram», précise Loubna Boutaleb. Mais est-il possible de
changer la mentalité d’un Rbati au point de le faire agir
comme un Parisien ? «Nous ne sommes pas allés jusqu’à créer
des zones piétonnes fermées aux voitures comme en Europe»,
estime cette porte-parole. Selon elle, le tramway est avant
tout destiné aux citoyens qui empruntent les transports
publics : «Les études que nous avons faites montrent que le
transport public est en perte de notoriété, ce qui est
compréhensible, compte tenu de l’état actuel du parc». D’où
le coût de ce nouveau transport qui sera abordable pour
tous : «Le ticket coûtera moins de dix dirhams. Il faut
raisonner en déplacements : une personne qui vient de Salé
ne prend pas un seul bus. Le coût du déplacement sera
équivalent à ce qu’il paye actuellement en bus, mais dans de
meilleures conditions». Là où le bât blesse, c’est que pour
atteindre un tel coût, le tramway sera subventionné par l’Etat.
«Les tickets de bus ne sont pas subventionnés par l’Etat.
Cette nouvelle donne est injuste et c’est le citoyen qui va
subir», prévient Ahmad

Ouchibou. Puisque le schéma du tram est calqué sur les
tronçons d’autobus, axes les plus porteurs, ces derniers ne
vont-ils pas être désertés ? «Ce sont surtout les gens qui
prennent le taxi qui emprunteront le tram. La fréquentation
des autobus ne sera pas affectée», pense cette même source.
D’autant plus que soixante pour cent des déplacements à
Rabat et Salé se font à pied, cinq cent mille personnes font
l’aller-retour entre les deux villes tous les jours, et 1,5
million est parfois concentré dans la journée à Rabat.


Un projet prématuré ?


Toutes ces informations n’auraient pas été suffisamment
diffusées par l’Agence du Bouregreg auprès des Rbatis et
Slaouis. Le problème majeur du tramway de Rabat est avant
tout le manque d’informations dont disposent les habitants.

Un grand panneau qui a fait son temps, des dépliants
distribués tous les trois mois et quelques flyers… c’est
tout ce dont disposent les badauds pour savoir ce qui se
trame exactement derrière les grillages des travaux.
Slalomant dans un vaste chantier poussiéreux, les véhicules
ne savent plus à quel saint se vouer le long du tracé. Les
critiques fusent de partout. La faute aux responsables qui
n’anticipent pas les changements ? Lorsque du jour au
lendemain une nouvelle déviation apparaît et que des routes
sont bloquées, cela ne peut que provoquer la colère des
conducteurs. A noter que c’est Salé qui a le plus souffert
de ces changements inopinés. «Il est vrai que nous recevons
des coups de fil de gens qui veulent s’informer», admet
Nadia Jebrou, chargée de communication du projet, «nous
allons mettre en place une nouvelle politique de
communication : une campagne radio et des kiosques info
chantier où une personne répondra aux questions des
riverains.» Dernier événement en date qui a fait couler
beaucoup d’encre, sans pour autant obtenir de réponse : le
22 mai dernier, vers 11h, une explosion a eu lieu place Al
Mansour, un lieu très fréquenté entre le centre-ville et l’Agdal.
Les dégâts ? Un homme brûlé, des femmes criant au désespoir
et des voitures endommagées. Plus de peur que de mal. Pour
l’urbaniste Yasser Aziz, cet incident est à relativiser.
«D’un point de vue citoyen, cela aurait dû être évité. Mais
en mettant les choses dans leur contexte, il est difficile
de faire passer un tramway alors qu’il y a un flux de
piétons et de circulation à respecter». Il atteste que le
projet n’a pas été développé de façon anarchique : «Les
projets comme le tramway du boulevard des maréchaux à Paris
ou Euromed de Marseille ont été faits exactement selon les
mêmes normes». Pour les principaux concernés, il est
quasi-impossible de connaitre tous les réseaux souterrains
de Rabat. «Même la REDAL ne maîtrise pas ses réseaux
historiques. On découvre une canalisation, la REDAL nous dit
qu’elle n’est pas sous service et on découvre quelle est
sous pression», explique Nadia Jebrou.

Autre désagrément : les voitures se retrouvent souvent dans
une espèce de voie tertiaire complètement truffée de trous
qui ne sont pas toujours comblés. «C’est juste la phase
travaux. Après, je suis certain qu’il n’y aura aucun
problème dans des endroits comme l’avenue de France. Je
dirais même que ce sera l’avenue la mieux gérée. Le tram va
changer la culture du conducteur», avance Yassir Aziz. Mais
les ouvriers qui s’activent tous les jours sur le chantier
ne sont pas prêts de remballer leur matériel. Il reste
environ un an et demi de travaux. Les premiers passagers
seront accueillis début 2011.

Ces Marocains qui font aussi la France


drapeau_france-p


Certaines
célébrités marocaines qui vivent en France font partie
intégrante de l’Hexagone. Ces personnalités font même la Une
de l’actualité dans leur pays de résidence. A tel point
qu’elles incarnent, parfois, une certaine image de la France
à l’étranger. Elles sont en quelque sorte la vitrine
politique, culturelle et sportive du pays qui les a
adoptées. Leur réussite est souvent décrite comme un modèle…
Mais, revers de la médaille, ces figures sont également des
instruments que véhiculent, notamment, les médias français
en les présentant comme des exemples à suivre. Le secret de
leur réussite ? Il réside probablement dans la capacité
qu’elles ont eu à intégrer la dimension de leur double
appartenance. Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Comment
ont-elles percé en France au point de devenir
incontournables ? Gros plan sur des destins croisés.



BIO


1968. Naissance à Oujda.

1991. 1ère participation à une Coupe du Monde.

1996. Capitaine de l’équipe de France de rugby.

2000. Chevalier de la Légion d’honneur.

2009. Officier de l’Ordre national du Mérite.


Abdelatif Benazzi, le colosse


Président de
l’association Noor

Ses
débuts


Lorsqu’il voit le jour, son père est à la tête de la plus
grande minoterie d’Oujda. Issu d’une famille nombreuse, il
est d’abord gardien de but, puis lanceur de poids et de
disque avant de devenir joueur de rugby à l’âge de 14 ans.

Le déclic

L’entraineur Français Reinhart Janik lui apprend, à 16 ans,
les rudiments du rugby au club d’Oujda. Dès 1985, année où
il évolue en sélection junior marocaine, Benazzi se fait
remarquer par la France lors de tournées européennes. Le
club de Cahors en 1988 lui permet de se frotter aux grands
champions. Il signe deux ans après avec Agen où il est
victime de racisme. Malgré des blessures, son talent lui
ouvre les portes de l’équipe de France où il devient
incontournable.

La France et lui

Benazzi fait aujourd’hui partie des grands noms du rugby
français. Il a engrangé 68 sélections entre 1990 et 2001,
disputé trois Coupes du monde (1991, 1995, 1999) et gagné un
Grand Chelem au Tournoi des Cinq Nations de 1997. Cette même
année, il est nommé au Haut Conseil à l’Intégration par
Jacques Chirac et y reste trois ans. Il crée l’association
Noor pour la scolarisation des enfants dans le besoin en
2003. En février 2009, après l’avoir décoré, le président
Sarkozy le qualifie d’homme talentueux et généreux.


BIO

1955. Naissance à Oujda.

1984. Ouvre son restaurant.

2001. Reçoit la Légion d’honneur.

2003. Lance une gamme d’épices.

2006. Publie La Cuisine du ramadan.


Fatéma Hal, la battante

Chef du restaurant
Le Mansouria à Paris


Ses débuts

A sa naissance, son père était chauffeur de taxi et sa mère
illettrée. A l’âge de 16 ans, elle s’installe en France et
épouse un cousin éloigné. Après un divorce douloureux, elle
se retrouve seule, privée de ses trois enfants. Elle
enchaîne les petits boulots et s’inscrit à l’université. Son
travail dans les milieux associatifs lui permet de devenir
conseillère technique au ministère des Droits de la femme.

Le déclic

A l’âge de 30 ans, Fatéma Hal, qui a un don particulier de
cuisinière, décide de faire de son art un métier. Les
banques refusent de lui octroyer des crédits. Elle fait donc
appel à son entourage pour obtenir les fonds

nécessaires et s’installe, un an plus tard, rue Faidherbe
dans le XIe arrondissement de Paris.

La France et elle

Son restaurant, Le Mansouria, ne pouvait accueillir que 35
personnes à son ouverture. Aujourd’hui, avec 120 couverts,
il fait partie des tables les plus réputées de Paris.
Reconnue par des personnalités françaises aussi bien du
show-biz que politiques, elle a publié huit livres et
participe à des colloques pour promouvoir la gastronomie
marocaine. En ce sens, elle contribue à améliorer l’image
pluriculturelle de la France.


BIO

1971. Naissance à Casablanca.

1988. Etudie les sciences politiques à Montréal.

1992. Cours Florent à Paris.

2006. Chevalier des Arts et des Lettres.

2007. Elu personnalité la plus drôle de France.


Gad
El Maleh, la star bling-bling


Humoriste, acteur
et réalisateur


Ses débuts

Gad est élevé à Casablanca par un père mime de confession
juive. Ce qui explique que dès son plus jeune âge, son don
de comique apparaît. Il fait ses études à l’école Georges
Bizet puis au Lycée Lyautey. A 17 ans, il quitte le Maroc
pour Montréal où il se consacre plus aux sketchs qu’à ses
études.

Le déclic

Agé de 21 ans, il est formé par l’actrice Isabelle Nanty au
Cours Florent. Il travaille avec Elie Kakou puis dans
l’équipe du Morning d’Arthur sur Europe 2. En 1997,
Décalage, son premier one-man-show, le propulse sur le
devant de la scène. Trois autres spectacles suivront et
feront de lui une star à part entière. Son film Chouchou, en
2003 marque un tournant dans sa carrière d’acteur qu’il
poursuivra jusqu’à son dernier long métrage Coco.

La France et lui

Alors qu’il avait basé son humour sur ses origines
marocaines, le dernier spectacle de Gad laisse peu de place
au Maroc et se consacre davantage au public français. Bien
qu’il fasse toujours référence à sa terre natale, Gad s’est
définitivement intégré en France, à tel point qu’il est
aujourd’hui l’humoriste le plus médiatisé. Son film Coco
connaît un succès phénoménal en France.


BIO

1965. Naissance à Saint Rémy.

1983. Décroche son baccalauréat.

2005. Conseillère de Nicolas Sarkozy.

2007. Garde des sceaux.

2009. Naissance de sa fille Zohra.


Rachida Dati, la pionnière


Ministre française
de la Justice


Ses débuts

Mbarek Dati, son père, Casablancais d’origine, arrive en
France en 1963 et devient maçon. Sa mère, Algérienne, est
analphabète. Rachida Dati passe son enfance à
Chalon-sur-Saône avec onze frères et sœurs dans une école
catholique. Elle travaille dès l’âge de quatorze ans en
faisant du porte à porte pour vendre des produits
cosmétiques.

Le déclic

Agée de 21 ans, elle assiste à une réception à l’Ambassade
d’Algérie à Paris. Grâce à une rencontre lors de cet
événement avec Albin Chalandon, ministre de la Justice, elle
obtient un stage à la direction financière chez Elf. Sur les
conseils de Marceau Long et Simone Veil, elle entre à l’Ecole
nationale de la magistrature en 1992.

La France et elle

Porte-parole de Nicolas Sarkozy lors des présidentielles de
2007, elle est la personne politique la plus médiatisée
après le président. Critiquée, jalousée, Rachida Dati est
également la première personnalité d’origine maghrébine à
occuper des fonctions régaliennes dans un gouvernement
français.


BIO

1976. Naissance à Khouribga.

2000. Il crée le premier taxi collectif d’Ile-de-France.

2002. Fonde l’Association des Jeunes Entrepreneurs de
France.

2005. Publication d’un livre sur l’ascension sociale.

2007. Co-anime l’émission L’inventeur de l’année sur M6.


Aziz Senni, le modèle

Entrepreneur


Ses débuts

Fils d’ouvrier marocain, il grandit au Val Fourré. Il
obtient un BTS transport et logistique et travaille pendant
deux ans dans une PME dans le transport de marchandises.

Le déclic

C’est en regardant un reportage sur Arte qu’il a l’idée de
monter, à 23 ans, une entreprise de taxis collectifs.
L’émission représentait un entrepreneur qui assurait le
transport de personnes âgées chez le dentiste. Il mène alors
une étude de marché qui lui donne raison.

La France et lui

Aziz Senni ne s’est jamais posé la question de l’intégration
sociale. En 2002, Chirac le félicite pour son entreprise.
Très secoué par les émeutes des banlieues françaises de
2005, il demande des fonds d’investissement pour les petites
PME de banlieues aux spécialistes de la finance.


BIO

1977. Naissance à Beni Chiker (Rif).

2000. Diplômée à Sciences Po Paris.

2002. Entre au Parti socialiste.

2007. Conseillère de Ségolène Royal lors des
présidentielles.

2008. Adjointe au maire de Lyon.


Najat Belkacem, la force tranquille


Porte-parole de
Ségolène Royal


Ses débuts

A l’âge de 4 ans, elle rejoint son père, ouvrier exilé en
France, avec sa mère et sa sœur aînée. Ils s’installent en
Picardie, à Abbeville. Avec cinq nouveaux frères et sœurs,
elle vit ensuite à Amiens. Après des études à Sciences Po,
elle travaille pendant trois ans dans un cabinet d’avocats
au conseil d ’Etat et à la Cour de cassation.

Le déclic

En 2003, elle tente en vain de passer l’ENA. Pendant qu’elle
prépare le concours, elle rencontre Caroline Collomb qui
n’est autre que la femme du maire de Lyon. Cette dernière
lui apprend que son mari cherche une chargée de mission.
Elle est alors sélectionnée par le cabinet de recrutement en
2003. Un an plus tard, elle devient conseillère régionale
puis présidente de la commission culture au PS.

La France et elle

Elle fait sa demande de nationalité à l’âge de 16 ans et le
vit comme une formalité. Lors des présidentielles de 2007,
elle explique qu’elle n’est pas une représentante des
banlieues. Le 6 avril dernier, elle était aux côtés de
Ségolène Royal lors de son voyage au Sénégal.


BIO

1984. Naissance à Tonneins.

2000. Rejoint le club de Bordeaux.

2003. Equipe de France des moins de 18 ans.

2007. Meilleur footballeur marocain à l’étranger.

2008. Meilleur joueur du Trophée des Champions.


Marouane Chamakh, la rage au coeur


Footballeur


Ses débuts

Il étudie d’abord à Nérac puis à Marmande au Sud Ouest de la
France, où il évolue dans le club local. Chamakh rejoint le
centre de formation des Girondins de Bordeaux à l’âge de 16
ans et obtient un Bac Pro Comptabilité. Le footballeur
évolue d’abord en CFA 2 (5ème division) avant de rejoindre
l’équipe de réserve dès sa deuxième saison.

Le déclic

Chamakh joue avec les pros pour la première fois en 2003. En
33 matchs, il marque 10 buts. La saison suivante, il réitère
ses performances grâce à l’entraineur Michel Pavon qui lui
fait confiance. En 2006, suite à la belle saison de Bordeaux
(2ème), il fait le choix de rester jusqu’en 2010 avec son
club.

La France et lui

Avec 10 buts en 26 matchs de Ligue 1 pour sa septième
saison, l’attaquant suscite l’intérêt de formations comme
Liverpool et Tottenham. Ce mois-ci, le quotidien sportif L’Equipe
le classe parmi les meilleurs éléments du collectif girondin
et le hisse au rang «d’une des plus fines gâchettes de Ligue
1».


BIO

1975. Naissance à Paris.

1990. Il est happé par un train.

1995. Débuts à Radio Nova.

2006. Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes
pour Indigènes.

2008. Mariage avec la journaliste Mélissa Theuriau.


Jamel Debbouze, le fabuleux destin


Acteur et comique


Ses débuts

Jamel est l’aîné d’une famille de six enfants. Originaires
de Taza, ses parents vivent au Maroc de 1976 à 1979 avant de
s’installer à Trappes dans un HLM où Jamel fréquente les
banlieusards. Son père est chef de groupe dans une
entreprise de nettoyage. Sa mère est femme de ménage chez
Bouygues.

Le déclic

Le 17 janvier 1990, Jamel est heurté par un train. Cet
accident, qui lui fait perdre un bras, marque un tournant
décisif dans sa vie. A 14 ans, il est repéré par Alain
Degois, directeur de la compagnie théâtrale d’improvisation
Déclic Théâtre. Ce qui lui permettra d’aller en finale du
championnat de France junior de la «Ligue d’improvisation
française».

La France et lui

Jamel a joué deux fois devant François Mitterrand en 1992 et
en 1993. Il a également séduit Ségolène Royal et Nicolas
Sarkozy. En 2004, il devient la star la mieux payée du
cinéma français avec un million d’euros par film. L’acteur
habite un triplex de l’île-Saint-Louis.

pour Le Journal Hebdomadaire
du 18 au 23 avril 2009






La cité perdue


14 ans après
ses travaux de lancement initiés par Hassan II, Sala Al Jadida
s’avère être une ville dortoir sans aucun charme et gangrénée
par une multitude de problèmes. Reportage.



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Vous êtes à
Rabat.Vous désirez vous rendre à Sala Al Jadida. Rien de plus
simple. Prenez l’autoroute en direction de Fès. Allez tout
droit. Vous traverserez des paysages verdoyant à couper le
souffle. Au bout de dix minutes, vous arrivez à un croisement.
Un panneau indique clairement : Sala Al Jadida. Si vous
empruntez le bus, le voyage sera un peu plus long : au moins une
heure ! Deux gendarmes supervisent la circulation. Regardez-les
bien, car ce seront probablement les derniers agents que vous
croiserez. De prime abord, la ville, qui domine sur 130 mètres
d’altitude la vallée du Bouregreg, ne souffre d’aucun mal. Sala
Al Jadida, environ 200 000 habitants, semble propre et bien
entretenue. Mais ceci n’est qu’une façade et la réalité est tout
autre. Dans un silence d’enterrement, les rues dégagent marasme,
nonchalance et ennui. Nous sommes bien loin des promesses mises
en avant dans le flyer de présentation de la ville, destiné à
aguicher des Marocains au faible pouvoir d’achat.



L’anarchie
totale



« Vivre en
paix et retrouver cette qualité de vie oubliée, tout en en
bénéficiant des avantages et facilités d’une ville



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moderne. Ce
rêve est désormais possible
», pouvait-on lire en 1998 sur
ce document, qui laissait entrevoir « un lieu privilégié
», «une ville bien pensée» ou encore « une ville
attachante
». Aujourd’hui, ce tableau idyllique promis par
les bureaux de vente est un mirage. Les critères nécessaires à
la définition d’une ville ne sont pas réunis. Seuls des murs ont
été vendus aux acquéreurs. L’absence totale d’agents de la
circulation et de petits taxis dans les artères de la cité saute
aux yeux. « L’inexistence de petits taxis est due à un
manque de rentabilité
», atteste un professionnel du
secteur des transports qui précise que « pour être rentable,
un taxi doit desservir la ville de Salé. Or, les usagers de Sala
Al Jadida n’auront jamais les moyens de payer cette course et
opteront pour le bus
». Ce qui explique la présence
illégale des taxis collectifs qui même s’ils sont censés ne pas
pénétrer à l’intérieur du périmètre urbain, circulent de façon
anarchique et concurrencent les bus. Les sociétés Joumani et
Bouzid exploitent la même ligne. « Il y a concurrence
acharnée des deux compagnies qui fait que leur vitesse de
croisière est très dangereuse
», dénonce un chauffeur de
bus. « J’ai ramené des gens de Rabat. Ils m’ont demandé de
les déposer chez eux pour éviter de marcher 20 minutes ou
d’attendre le bus
», raconte le chauffard d’une vieille
guimbarde blanche qui se dit « tranquille puisqu’il n’y a
pas de policiers pour faire régner l’ordre
». Si griller un
feu rouge est monnaie courante et que la police est absente,
qu’arrive-t-il en cas d’accident ? « Lorsqu’il y a
accrochage, la police contacte les autorités de Salé pour faire
un constat et nous sommes obligés d’attendre au moins une heure

», témoigne un autochtone. Plus grave encore, qu’en est-il de la
sécurité des citoyens ? « Il faut éviter de sortir le soir.
Les agressions, la prostitution et la vente de drogue douce et
dure sont très développées ici
», se plaint un épicier.
Sala Al Jadida n’a plus de Wali depuis 2003. Aujourd’hui, la
ville dépend de la Wilaya de Salé. Selon un fonctionnaire de
police, ce départ a profondément affecté les moyens humains et
matériels. « En 2003, nous étions plus de 200 agents dans
les deux commissariats de la ville. Aujourd’hui, nous sommes
seulement une dizaine
», confie cet agent dépité, avant de
conclure qu’avec « deux véhicules pour tous les habitants
», il est impossible d’assurer la sécurité. « La police
rechigne toujours lorsqu’on appelle à l’aide
», se plaint
Hamid. Ce délégué médical de 46 ans vit à Sala Al Jadida et a la
chance de posséder une voiture, c’est pourquoi « de toute
façon, je préfère sortir à Rabat le soir car il n’y a aucune
activité intéressante : pas de cinéma, de café correct ou même
de grande surface
». En 2000, Hamid, père d’une famille de
4 enfants a acquis un 63m2 en payant 1500 dirhams par mois sur
20 ans. Depuis, son salaire est toujours de 5000 dirhams…



Chape de plomb



Autre
défaillance criarde de « Salé la nouvelle » : il n’y a pas
d’hôpital ni de service d’urgences ! Seulement deux



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centres de
soins qui s’alignent sur les horaires continus des
fonctionnaires (9h à 16h) sont ouverts aux badauds. Un médecin
généraliste (un seul !) assure une permanence de 21 heure à
minuit. « Nous manquons cruellement de moyens et d’effectif
pour accueillir tout le monde
», confie une infirmière. « Il
est inadmissible que les blessés graves ou femmes enceintes
doivent attendre une ambulance pour les acheminer jusqu’à Salé

», poursuit la jeune femme. Moins grave, mais tout aussi
inquiétant, l’éducation est loin d’être à la hauteur des
attentes des citoyens. Manque d’enseignants, de financement, de
structures… rien ne va. « Il n’y a qu’une seule école
primaire publique. Je suis donc obligé de traverser la ville
pour me rendre à l’école
», témoigne un
enfant de 9 ans. Pour palier au manque d’activités culturelles,
l’Etat, par le biais du ministère de la culture, a choisi Sala
Al Jadida pour héberger une de ces vingt « Maisons de la
culture ». Avec un nombre de livres qui frôle le ridicule et une
dizaine de malheureux ordinateurs, cet établissement, malgré les
efforts incessants de ceux qui le dirigent, ne peut accueillir
énormément de visiteurs et inciter les jeunes à sortir de
l’oisiveté. La preuve : le lieu compte seulement 300 adhérents.
Dernier point à signaler dans ce tour d’horizon d’une ville qui
se voulait être un modèle pour les nouvelles arrivantes : le
traitement des déchets est loin d’être au point. «Nous
sommes une quarantaine à assurer le ramassage des ordures
»,
assure un employé de Véolia, unique société à gérer les déchets
de la ville. « Pour balancer leurs poubelles, les habitants
sont obligés de se déplacer jusqu’à des points de dépôts précis
qui sont parfois assez loin de leurs habitations
»,
constate ce balayeur. Peu rassurant, pour une ville bourrée
d’ambition située non loin du parc Technopolis de Salé, censé
générer 300 000 emplois d’ici 2013. Pour réaliser les souhaits
de Hassan II, qui avait lancé les travaux de cette « ville
nouvelle génération
» le 11 juillet 1995, il va falloir que
les autorités compétentes repensent la politique d’urbanisme de
la région. Le paysage fait étrangement penser aux HLM des
banlieues parisiennes. Malgré ses problèmes, Sala Al Jadida
attire toujours des Marocains venus des quatre coins du Royaume.
Ce gigantesque projet qui a fini dans les temps en réalisant six
appartements par jour, a largement dépassé ses ambitions qui
étaient d’accueillir 120 000 habitants. Mais au prix de
l’étouffement et d’une chape de plomb sur la ville.

Présentation: La Ville


Présentation:

Sala al Jadida a vu le jour grâce à feu sa majesté Hassan II qui faisait en Juillet 1992 don d’un terrain de 179 Hectares particulièrement bien situé à l’Est de Salé . Et c’est le 11 Juillet 1995 que sa majesté lançait les travaux pour y édifier une cité entièrement nouvelle dans tous ses aspects, une ville complète, dotée de ses écoles, ses administrations, ses mosquées, ses quartiers ... une ville susceptible d’accueillir 120 000habitants qui partagent tous le même rêve : vivre en paix et retrouver cette qualité de vie oubliée, tout en bénéficiant des avantages et facilités d’une ville moderne.
En effet Sala Al Jadida est édifiée sur le plateau de la commune de Hssain qui domine la vallée de l’Oued Bouregreg, où la qualité du climat y est remarquable et la brise de mer atténuant les excès thermiques, elle bénéficie du voisinage immédiat de la forêt Maâmoura, ainsi qu’elle se trouve au croisement de l’axe autoroutier Nord Sud, à quelques kilomètres de l’aéroport de Rabat Salé.
A sala al Jadida tout est fait pour faciliter la vie aux habitants. C’est ainsi que tous les équipements sont conçus en même temps que les appartements, les principales administrations sont mis en place : poste, commissariat, perception ...
La voirie est d’une qualité exceptionnelle, les parkings, l’éclairage public, sont esthétiques, robustes, et faits pour durer ;
L’assainissement, les réseaux d’égout , d’eau pluviale, d’électricité et de téléphone sont enterrées, ce qui ne générera pas de travaux ultérieurs et qui ne dégrade pas le paysage urbain.
Les constructions sont parfaitement conformes aux normes de qualité, aussi bien dans les matériaux utilisés que dans les finitions, et jusque dans la protection sismique.